Le Quotidien du 3 décembre 2003

Le Quotidien

Propriété intellectuelle

[Brèves] Le risque de confusion entre des marques doit désormais faire l'objet d'une appréciation globale

Réf. : Cass. com., 26 novembre 2003, n° 00-18.046, FS-P+B+I (N° Lexbase : A2952DAL)

Lecture: 1 min

N9609AA7

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/revue-juridique/3215823-edition-du-03122003#article-9609
Copier

Le 22 Septembre 2013

Dans une série d'arrêts, rendus le 26 novembre 2003 (Cass. com., 26 novembre 2003, n° 01-11.593, Société Estée Lauder SNC c/ Société Clinique du Rond Point des Champs Elysées N° Lexbase : A3040DAT ; Cass. com., 26 novembre 2003, n° 00-18.047, Société Pinault Printemps Redoute c/ Directeur général de l'Institut national de la propriété industrielle (INPI), FS-P+B+I N° Lexbase : A2953DAM) ; n° 00-18.046, Société Pinault Printemps Redoute c/ Directeur général de l'INPI, FS-P+B+I N° Lexbase : A2952DAL ; n° 00-21.537, Société Technisynthèse c/ Société Blue Green, FS-P+B+I N° Lexbase : A3010DAQ ; n° 00-20.923, Société Néopost c/ Directeur général de l'INPI, FS-P+B+I N° Lexbase : A3004DAI), la Chambre commerciale de la Cour de cassation revient sur ses critères traditionnels d'appréciation du risque de confusion pouvant exister entre deux marques de fabrique. Aux termes de l'article L. 713-3 du Code de la propriété intellectuelle (N° Lexbase : L3730ADI), la reproduction d'une marque est interdite s'il peut en résulter un risque de confusion dans l'esprit du public. La Cour de cassation considérait habituellement qu'il fallait procéder à une comparaison des différents signes composant la marque afin d'évaluer ce risque. Dans les arrêts rendus le 26 novembre 2003, la Chambre commerciale modifie son appréciation et considère que, dès lors que le signe n'est pas identique à la marque, "faute de reproduire sans modification ni ajout tous les éléments la constituant", les juges du fond doivent rechercher si le signe, considéré dans son ensemble, recèle des différences si insignifiantes qu'elles peuvent passer inaperçues au yeux d'un consommateur moyen. Ainsi, selon la Cour suprême, le risque de confusion entre des marques ne doit pas être examiné à la lumière des seules similitudes existant entre les signes qui les composent, mais au vu d'une "appréciation globale fondée sur l'impression d'ensemble produite par les marques", dont ces signes ne sont que des facteurs parmi d'autres.

newsid:9609

Concurrence

[Brèves] L'influence des conventions bilatérales antérieures à l'adhésion à l'Union européenne sur le commerce intracommunautaire

Réf. : CJCE, 18 novembre 2003, aff. C-216/01,(N° Lexbase : A1836DAA)

Lecture: 1 min

N9619AAI

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/revue-juridique/3215823-edition-du-03122003#article-9619
Copier

Le 22 Septembre 2013

Dans un arrêt du 18 novembre dernier, la CJCE a jugé que les obligations d'un traité bilatéral antérieur à l'adhésion d'un Etat membre à l'Union européenne, s'imposent, même si elles sont contraires aux dispositions du traité communautaire (CJCE, 18-11-2003, aff. C-216/01, Budìjov ický Budvar, národní podnik c/ Rudolf Ammersin GmbH N° Lexbase : A1836DAA). Dans cette affaire, l'Autriche avait conclu un traité bilatéral en 1976 avec l'ancienne République tchécoslovaque, en vue de protéger les indications géographiques de provenance des produits alimentaires régionaux entre les deux pays voisins. Le traité en cause interdisait la commercialisation en Autriche de bière sous la dénomination "Bud" provenant de pays autres que la République tchèque. L'Autriche adhérant à l'Union européenne, une telle réglementation pouvait constituer un obstacle au commerce intracommunautaire. Or, s'agissant d'une protection absolue d'une indication de provenance conférée par une convention bilatérale, la Cour avait déjà jugé que l'objectif d'une telle convention qui consiste à empêcher que les producteurs d'un Etat contractant utilisent les dénominations géographiques d'un autre Etat, tend à assurer la loyauté de la concurrence. En effet, un tel objectif pouvait être considéré comme relevant de la sauvegarde de la propriété industrielle et commerciale, pourvu que les dénominations n'aient pas acquis, à la date de l'entrée en vigueur de cette convention ou postérieurement à cette date, un caractère générique dans l'Etat d'origine. En conséquence, la Cour de justice énonce que l'alinéa premier de l'article 307 CE autorise l'application des dispositions de traités bilatéraux antérieurs à l'adhésion, conférant à une indication de provenance géographique simple et indirecte de pays tiers une protection dans l'Etat membre importateur, dans l'attente de l'élimination des incompatibilités entre ces traités et le traité CE.

newsid:9619

Social général

[Brèves] Service minimum dans les transports publics : une loi devrait être adoptée dans les six mois

Lecture: 1 min

N9596AAN

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/revue-juridique/3215823-edition-du-03122003#article-9596
Copier

Le 07 Octobre 2010

Jacques Barrot, le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, a estimé, le 1er décembre 2003, qu'une loi instaurant un service garanti dans les services publics, en cas de grève, pourrait être adoptée dans un délai de six mois. Un débat à l'Assemblée nationale devrait être lancé sur ce thème, le 9 décembre 2003, afin de concilier la continuité du service public et le droit de grève. Cette annonce intervient alors que diverses propositions de lois visant à instaurer un tel service minimum ont été déposées, notamment par M. Christian Blanc et M. Francis Delattre (Source AP).

newsid:9596

Droit financier

[Brèves] Publication de l'instruction relative au prospectus complet des OPCVM

Réf. : Instruction COB, 28 novembre 2003, RELATIVE AU PROSPECTUS COMPLET DES OPCVM PRISE EN APPLICATION DU REGLEMENT N°89-02 DE LA COB (N° Lexbase : L9613DLM)

Lecture: 1 min

N9611AA9

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/revue-juridique/3215823-edition-du-03122003#article-9611
Copier

Le 22 Septembre 2013

Le 28 novembre dernier, l'Autorité des marchés financiers (AMF) a publié une instruction relative au prospectus complet des organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) (N° Lexbase : L9613DLM) prise en application du règlement n° 89-02 de la Commission des opérations de Bourse (N° Lexbase : L4739A4B). L'instruction est composée de trois parties : la première est consacrée aux dispositions générales, le deuxième à la présentation et au contenu du prospectus complet et, enfin, la dernière aux définitions des différentes catégories d'OPCVM. Ce texte s'intègre dans l'ensemble des décrets et règlements publiés récemment qui transposent les directives européennes en la matière (lire N° Lexbase : N9550AAX).

newsid:9611

Utilisation des cookies sur Lexbase

Notre site utilise des cookies à des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramétrer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels.

En savoir plus

Parcours utilisateur

Lexbase, via la solution Salesforce, utilisée uniquement pour des besoins internes, peut être amené à suivre une partie du parcours utilisateur afin d’améliorer l’expérience utilisateur et l’éventuelle relation commerciale. Il s’agit d’information uniquement dédiée à l’usage de Lexbase et elles ne sont communiquées à aucun tiers, autre que Salesforce qui s’est engagée à ne pas utiliser lesdites données.

Réseaux sociaux

Nous intégrons à Lexbase.fr du contenu créé par Lexbase et diffusé via la plateforme de streaming Youtube. Ces intégrations impliquent des cookies de navigation lorsque l’utilisateur souhaite accéder à la vidéo. En les acceptant, les vidéos éditoriales de Lexbase vous seront accessibles.

Données analytiques

Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilité d'accès aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'améliorer quotidiennement votre expérience utilisateur. Ces données sont exclusivement à usage interne.